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jeudi 5 novembre 2020
Face à la crise actuelle qui met en avant la nécessité de transformer le modèle agricole et alimentaire dominant, Terre de Liens lance la campagne « les jeunes pousses ont besoin de terre. » Pendant plusieurs semaines, des paysans et paysannes installés hors des sentiers battus pour prendre la relève et pratiquer l’agroécologie sont mis en valeur sur diverses plateformes dont le site aidonslesjeunespousses.fr
En France, plus de 100 fermes disparaissent chaque semaine et la moitié des agriculteurs partira à la retraite d’ici dix ans, sans avoir, pour la majorité, trouvé de repreneur. Pourtant, de nombreux jeunes amoureux de la terre souhaitent prendre la relève et travailler de manière responsable et durable.
C’est pourquoi le mouvement Terre de Liens, qui aide de nombreux paysans et paysannes à s’installer et qui lutte contre l’artificialisation de nos territoires français, lance la campagne « les jeunes pousses ont besoin de terre. » On y découvre l’histoire de Gilles et Edouard, paysans-boulangers près de Chambéry, ainsi que celle d’Estelle, maraîchère dans le Pas-de-Calais, installés sur des fermes de Terre de Liens via un bail rural environnemental. Âgés de 36 ans en moyenne, ces fermiers et fermières n’ont pas eu à s’endetter pour mener à bien leur projet agricole, qui promeut la bio et les circuits courts.
C’est un appel à soutien inédit que fait Terre de Liens, qui voit dans le contexte actuel - crise multiforme, réforme de la PAC, disparition des fermes et des paysans - et alors que le secteur associatif en a le plus besoin, une urgence à mobiliser le plus grand nombre pour défendre une agriculture respectueuse de la terre et de ceux qui s’en nourrissent. Depuis 2003, ce mouvement citoyen a acquis 238 fermes partout en France et permis de préserver 6 700 hectares de terres agricoles, grâce à l’engagement de plus de 34 000 citoyens. Terre Liens compte près de 8 000 donateurs actifs.
Après dix années passées dans la logistique, j’ai décidé de devenir paysan, un métier qui a un sens et me permet d’assumer mes propres décisions. L’implication de Terre de Liens a rendu mon installation possible et l’activité viable. Je produis des légumes et des fruits selon les principes de l’agroécologie, en recherchant à chaque fois les meilleures variétés au niveau gustatif. Mes produits sont cueillis et vendus directement sur la ferme. J’interviens également en collège et lycée pour sensibiliser les générations futures.
Christophe, maraîcher et arboriculteur dans la Loire, sur une ferme Terre de Liens.
Du fait du prix élevé des terres agricoles, il est très fréquent que les transmissions ne puissent pas se faire, que les fermes soient découpées et vendues en parcelles à des voisins. Mon mari et moi voulions tout mettre en oeuvre pour que les prochains arrivants puissent s’installer facilement sur notre ferme. Nous nous sommes tournés vers Terre de Liens qui facilite grandement l’installation de nouveaux paysans pour pratiquer l’agriculture comme nous la concevons : bio et respectueuse de la nature, avec une vision à long terme.
Chantal, qui a vendu sa ferme dans le Puy-de-Dôme à Terre de Liens.
Découvrez la campagne sur aidonslesjeunespousses.fr
Trois podcasts sur les problématiques agricoles actuelles et le rôle joué par Terre de Liens seront disponibles fin novembre.
Plan du site
Préserver les terres agricoles, faciliter l’accès des paysans à la terre et développer l’agriculture biologique et paysanne, voilà les engagements qui mobilisent Terre de Liens.
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