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Il y a quelques jours, à Glasgow, en Ecosse, se clôturait le sommet international pour le climat (la COP 26). Alors qu’un nouvel accord décevant a vu le jour, dirigeants et activistes du monde entier ont pourtant communément acté l’urgence d’agir pour limiter le réchauffement de la planète. Et pour cause, cet été encore, les évènements climatiques extrêmes survenus aux quatre coins du globe témoignaient des dérèglements à l’œuvre, tandis que début août était publié un nouveau rapport alarmant du GIEC [Groupement International des Experts sur le Climat].
De façon très nette, les experts ont pointé les activités humaines, responsables « sans équivoque » du réchauffement climatique. Et parmi elles, l’utilisation intensive des sols. Érosion, pollution, artificialisation : l’appauvrissement des sols amoindrit leur capacité naturelle à stocker le dioxyde de carbone de l’atmosphère et les conduit à être à leur tour directement touchés par le réchauffement climatique.
En France, l’artificialisation galopante des terres est une des causes de cet appauvrissement des sols. En 10 ans, 44 000 hectares de terres ont été artificialisés soit l’équivalent d’un département qui disparaît tous les 13 ans. L’artificialisation concerne majoritairement des terres agricoles riches, souvent en zones périurbaines ou littorales. Pire, 40 % de l’artificialisation lié à l’habitat a lieu là où la vacance de logements augmente fortement, 20 % dans des communes dont la population décroît.
Alors, quelles solutions ?
Ces questions prennent une tournure très concrète lorsqu’elles s’incarnent dans des luttes territoriales. En effet, l’artificialisation des sols contribue aussi à façonner les territoires et à déposséder celles et ceux qui y habitent, de terres fertiles et de sols vivants. À Aubagne, l’extension sans fin d’une zone commerciale a grignoté hectare après hectare les terres agricoles. Jusqu’à une mobilisation inédite de la communauté de communes aux côtés de Terres de Liens PACA. Eric Tocu, administrateur de Terre de Liens PACA, explique en vidéo comment l’activité agricole millénaire de cet endroit a pu être préservée.
Des couloirs de l’Assemblée Nationale aux batailles plus locales pour préserver la vocation agricole des terres, la lutte contre l’artificialisation se joue sur tous les fronts.
Crédit photo : Terre de Liens Rhône-Alpes
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Préserver les terres agricoles, faciliter l’accès des paysans à la terre et développer l’agriculture biologique et paysanne, voilà les engagements qui mobilisent Terre de Liens.
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