Les fermes
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Reuilly et Grigneau

BRETEAU
Loiret
Épargner solidaire
Nouvelle Ferme

230 877€ collectés

Objectif de 871 165€

27%

Réduction fiscale

25% de l'impôt sur le revenu

Durée de l'engagement

7 ans en cas de réduction d’impôt

L’objectif de collecte correspond à 60% du montant d’achat total de la ferme qui comprend le prix des terres, les travaux prévisionnels et les frais d’acquisition (frais de notaire et SAFER principalement).

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Sommaire

Présentation

Patrimoine

175 hectares de terres, 3 bâtiments agricoles, 1 maison d'habitation

Propriétaires

Foncière Terre de Liens

Partenaires

Safer 45, Mairie de Breteau, GAEC des Plaindesses

Production

Grandes cultures, Autres productions

Située à l'extrême limite du Loiret, dernière commune avant l’Yonne, Breteau est une petite commune confrontée au phénomène de solognisation, d’agrandissement des fermes et leur transformation en territoire de chasse.
En son centre, deux fermes résistent depuis de nombreuses années en s’engageant dans une agriculture paysanne et c’est leur engagement qui a permis le projet de reconquête 175 hectares alloués à la chasse.

Il y a d’abord la ferme de Reuilly.
Xavier, Françoise et leur fils Alexis y élèvent des vaches pour y produire du lait et complètent cette production avec du blé cultivé sans intrant et transformé en farine pour les AMAP du secteur. Convaincus par leur métier et par le besoin de préserver l’environnement sur ces terres complexes à cultiver, ils envisagent depuis plusieurs années de convertir leur exploitation en bio.
Il fallait pour cela augmenter leur surface afin de maximiser l’autonomie sur la ration alimentaire des vaches, produit difficile à trouver en bio. En contact avec Terre de Liens, ils attendent la vente de terres repérées sur une commune voisine mais qui tardent à se libérer. Le décès de Xavier en fin d’année dernière ne remet pas en cause le souhait d’Alexis et de Françoise de continuer ce projet de conversion en lien avec Terre de Liens.
C’est alors qu’une propriété de chasse de 300 hectares est mise en vente aux portes de leur ferme ! Alexis sollicite alors Terre de Liens pour se positionner sur 30 hectares, proches de sa ferme, surface suffisante pour démarrer son projet de conversion.

Ensuite, il y a la ferme des Plaindesses.
Mathieu Thiébaut s’est associé à sa mère en GAEC pour exploiter cette ferme au départ à la retraite de son père. Pour lui, aucun doute sur le fait qu’ils doivent rester sur cette ferme malgré le départ progressif des autres agriculteurs du village au profit des domaines de chasse. Pourtant, il serait facile de baisser les bras : les terres sont très peu productives, sèches en été et gorgées d’eau en hiver... Elles demandent une technicité, un savoir faire et une attention particulière qui ôtent toute solution de facilité. On comprend vite pourquoi certains les qualifient de village Gaulois en référence à Astérix et Obélix. Mais la famille résiste malgré les dégâts de sangliers... et convertit la ferme, diversifiant ainsi les productions locales en proposant de la viande bio aux AMAP du secteur. Alors quand les 300 hectares sont mis en vente et qu’ils apprennent la sollicitation d’Alexis auprès de Terre de Liens, ils pensent immédiatement aux hectares restants et à leur devenir et intègrent le projet avec une idée.

Car pour finir, il y a Benjamin Thiébaut.
Frère de Mathieu, il exploitait une partie des terres du domaine en tant qu’ouvrier agricole. Peu d’autonomie et de pouvoir de décision, contraint d’utiliser des techniques agricoles qui ne lui correspondent pas, Benjamin connaît pourtant très bien les terres et voit dans cette vente la possibilité pour lui de s’installer, de créer une 3ème ferme, celle de Grigneau. Ou plutôt de la recréer car le corps de ferme est utilisé ces dernières années comme relais de chasse. Il compte exploiter ces terres pour faire des céréales et légumineuses en bio et envisage à moyen terme d’y associer un peu d’élevage. Mais il lui faudra d’abord drainer une partie des terres qui ressemblent beaucoup à celles de son frère qui sera son voisin. Il pourra d’ailleurs compter sur l’expérience de ce dernier pour la conversion (entre autres).

C’est ainsi qu’Alexis, Benjamin, Mathieu, la commune de Breteau, la Safer et des militants acharnés de Terre de Liens se mobilisent pour trouver un découpage de ces 300 hectares qui comportent aussi des bois et des étangs, et une répartition des quatre corps de fermes en plus ou moins bon état. Après de nombreuses réunions, coups de fils et négociations,une répartition est trouvée. Terre de Liens s’engage alors sur 175 hectares (34 en complément pour la ferme de Reuilly et 142 pour la ferme de Grigneau nouvellement créée), deux étangs et l’ancien relais de chasse qui deviendra un gîte.
Le reste du bien mis en vente est acquis en propre par :
 Benjamin et Mathieu qui se positionnent chacun sur deux corps de fermes à rénover en habitation,
 un artisan local pour installer son atelier dans le dernier corps de ferme.
 une exploitante forestière concernant les bois.
L’intégralité du bien peut donc retrouver une vocation agrirurale et contribuer à la création d’emploi... contrairement à la chasse.

Grâce à la collaboration de tous, ce sont donc :
 une ferme qui se convertie au bio,
 un paysan qui s’installe en bio en recréant une ancienne ferme,
 trois bâtiments à l’abandon qui retrouvent vie,
 un gîte à vocation touristique et pédagogique qui voit le jour. Ce gîte sera animé par Nathalie Miloco, associée et compagne de Benjamin.

Après une attribution du bien par la SAFER, les terers sont acquises en juillet 2018.
Par cette acquisition, c’est le travail collectif et local des bénévoles Terre de Liens qui est mis en valeur.
Ce projet n’aurait pu voir le jour sans les différents partenaires qui s’y sont investis, comme la Safer 45 et le GAEC des Plaindesses.

La ferme en images

Crédit : ©

© Terre de Liens 2024

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