Depuis deux ans la disparition irréversible de nos terres agricoles coulées sous le béton s’accélère [1] : près de 50 000 hectares en 2016, soit cinq fois la superficie de la ville de Paris. Ce constat réveille la fibre punk qui sommeille en nous. Terre de Liens crie fort pour dire stop !
Des « keupons » contre le béton
Face à l’urbanisation galopante, Terre de Liens a mis son blouson en cuir et chaussé ses Doc Martens pour défricher de nouvelles solutions. 20 000 citoyens et citoyennes ont sauvé déjà plus de 3 000 hectares, soit les six arrondissements de la rive gauche de Paris. Les 400 paysans et paysannes qui cultivent ces terres sortent des sentiers battus en s’engageant dans une agriculture de proximité, biologique et paysanne.
Ecologie’s not dead !
De la lutte anti-nucléaire à la chasse à la voiture, les punks sont, depuis la fin des années 1970, à l’avant-garde de tous les combats écologiques. Une résistance qui se perpétue aujourd’hui dans les mouvements des Zads ou Reclaim the fields et dans la défense d’un certain retour à la terre.
Nos Cultures = Nos Futurs
Terre de Liens dit No future à un modèle agricole qui va dans le mur et dessine l’agriculture de demain avec de la solidarité, des circuits-courts et de l’audace. On retrouve les punk-attitudes des membres de Terre de Liens pour savoir si l’on est plutôt cyber-punk, pragma-punk ou même papi-punk.
Communiqué Terre de Liens réveille le punk qui est en nous !
Une brouette pour la terre
Terre de Liens soutient la Wheelbarrow Walk, l’initiative originale de Herny Mentik. Sa destination ? Le siège de l’Unesco, pour faire émerger une autre vision de la terre.
16 mai 2022
Préserver les terres agricoles, faciliter l’accès des paysans à la terre et développer l’agriculture biologique et paysanne, voilà les engagements qui mobilisent Terre de Liens.