Le cadre géographique : l’ancien presbytère du Lonzac devenu médiathèque.
Le cadre événementiel : le festival Alimenterre.
Le film retenu : Sur le champ !, de M. Antoine, N. Bier et J-S. Gérard, pour l’optimisme véhiculé par les paysan·nes péruvien·nes, burkinabé·es et wallon·nes converti·es à l’agroécologie et engagé·es dans des pratiques résilientes et coopératives.
Cette émancipation en actes des puissances économiques qui règnent en maîtres sur l’agriculture et l’alimentation mondiales, c’est aussi, nous démontrent les protagonistes du film, la solution pour sortir du « paradoxe de la faim » selon lequel, aujourd’hui dans le monde, celles et ceux qui produisent sont aussi massivement celles et ceux qui ont faim.
Dans le cercle qui se forme après la projection, des paysan·nes ou futur·es paysan·nes. À défaut de débat contradictoire – un public déjà gagné à la cause de l’agroécologie – c’est sur la « transition », les transformations politiques, économiques, sociales et l’urgence de leur mise en œuvre que les premiers échanges portent. Avec ce tenace sentiment d’impuissance face à des stratégies qui font de la finance et plus globalement du capitalisme international, le moteur de la marche du monde. Alors, l’action locale et citoyenne ? Agir là où on est, sans attendre une providentielle « prise de conscience » généralisée. C’est justement ce que font ces paysan·nes présent·es dans la salle, parmi plusieurs dizaines d’autres, avec tâtonnements mais avec conviction, dans leurs fermes comme au sein de l’association « La dépaysante ».
Un grand merci à Patrice, bénévole corrézien de Terre de Liens, qui, avec pédagogie, a présenté l’outil PARCEL (Pour une alimentation résiliente, citoyenne et locale) à un auditoire curieux et parfois étonné des résultats issus des simulations sur la résilience de nos territoires quant à l’alimentation.
- Présentation de l’outil PARCEL
Soirée organisée avec le concours de Corrèze environnement, Tulle agglo, les CIVAM Limousin et la complicité d’Emmanuelle, l’âme du lieu.
// Par Didier Bertholy, bénévole du groupe local Corrèze
Crédit photo : Corrèze environnement
