Daniel Blanvillain est allé les filmer lors du démarrage de l’activité sur la ferme de Brosdail.
Il les a suivis sur plusieurs périodes, il nous plonge dans un quotidien rempli de joie mais aussi de situations imprévisibles qu’il faut assumer ; un exemple avec la météo qui anéantit leurs cultures ce qui nécessite de s’approvisionner pour alimenter les volailles et qui impacte fortement le budget prévisionnel à la baisse. Ce choix de travail paysan nécessite beaucoup de motivations pour garder le cap. Il faut passer du temps pour les contrôles sanitaires, les certifications en bio , les démarches administratives !!
Tuer les poulets n’est pas un geste anodin et ses réflexions sur ce sujet nous permettent de comprendre ses choix et ses difficultés. Sa logique de rotation des cultures et des cabanes à poules enrichissent et nourrissent la terre. Anthony est clair, réfléchi , militant pour le respect de l’environnement et les bonnes pratiques. Ses poules, poulets et pintades sont élevés en plein air et la qualité des œufs n’en est que meilleure. Les haies plantées autour des parcelles commencent à prendre forme et permettront de ralentir le vent et favoriseront de la biodiversité. Les arbres fruitiers plantés sur le parcours des poules commencent à donner ce qui pourra leur procurer un revenu supplémentaire et qui permet aux poules de se réfugier à l’ombre. Anthony s’est engagé dans cette aventure avec Angèla qui travaille avec lui sur leur ferme et aussi à l’abattage. Petits moments de vie avec leurs 2 enfants, un travail très prenant, peu de repos pour de modestes salaires. L’exploitation s’étend sur 95 hectares au total dont 10 en propriété, 6 en bail rural, 24 en convention de mise à disposition (CMD) et 55 hectares en bail environnemental Terre de Liens (TDL). Les parcelles de TDL lui permettent une autosuffisance pour nourrir ses volailles quand la météo est favorable.
Il livre une vingtaine d’AMAP et quelques magasins comme le biocal à Lignières qui rassemble plusieurs producteurs Bio et il apprécie les contacts, les échanges et les bons retours que lui font l’ensemble de ses clients.
Organisé par l’AMAP Ballan Bio Solidaire, cette soirée a réuni une trentaine de personnes, a permis de parler de Terre de Liens et a suscité quelques intérêts pour adhérer à notre association. Ce film diffusé à la mairie de Ballan Miré, en partenariat avec le mouvement écocitoyen ballanais, n’est que le début d’une collaboration qui se prolongera certainement à l’automne sur une conférence sur la souveraineté alimentaire avec l’intervention d’un député porteur du projet de la sécurité sociale alimentaire. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés.
Merci à Bernadette pour l'écriture de l'article
