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Formation « Je cultive mon assiette »

Publié le 4 avril 2025 , mis à jour le 4 avril 2025

C'est à la découverte de cette démarche insolite que Fanny TOULGOAT (*)nous a convié·e·s, le temps d'une journée de formation, le vendredi 7 mars ; « Nous » bénévoles du Centre-Val de Loire (Indre, Cher, Loir-et-Cher).

Son objectif ? Nous permettre de faire le lien entre culture(s) et alimentation ; de prendre conscience de l'impact de nos habitudes alimentaires sur les terres agricoles, la biodiversité, l'environnement « naturel ». Et d'affirmer la place de chacun·e non seulement comme consommateur·trice mais également et surtout en tant qu'acteur·trice, en la matière.

Nous avons été amené·es à questionner nos connaissances et nos à prioris – non à entendre la voie d'une experte nous assenant des vérités – et à les confronter aux données regroupées dans « PARCEL » et « CRATER » (accessibles sur le web à partir des liens suivants : « parcel-app.org » et « crater.resiliencealimentaire.org »).
Et de ces données actuelles, générales, concernant des cultures conventionnelles, nous avons pu relever leurs incidences sur la production de GES (gaz à effet de serre), sur la pollution de l'eau, sur la destruction des espèces ? Etc.

Le déroulé des items ne se veut pas « scénario catastrophe » pour préparer un kit de survie (quoique...) mais un état des lieux actuel, des terres agricoles, au plus près de leurs richesses et de leur répartition. Et la manière dont il se traduit dans l'assiette la plus courante.

La question des besoins alimentaires est corrélée à la capacité d'auto-suffisance du territoire et se décline différemment suivant les scénarios envisagés : bio à 100 %, pour partie, végétarien, partiellement carné..

Et l'intérêt de penser autrement son mode d'alimentation - avec les bénéfices économiques, humains, sanitaires, environnementaux qui en découlent - incite à ouvrir cet atelier de réflexion, en premier lieu, aux élu·e·s et aux agriculteurs·trices et futur·e·s paysans, paysannes, les principaux acteurs et décideurs de notre paysage agricole. Si « l'on est ce que l'on mange » (hippocrate), puissions-nous rester humainement fréquentables sur une terre nourricière.

(*) Boulangère, « coach » en entreprise, bénévole et membre du CA de TDL.

Merci à Irène pour la rédaction de l'article.

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