Terre de Liens, comment en parler ?

Six bénévoles étaient présents : Claudine de Fleury les Aubrais, Jean-Yves de Châteauroux, Patrick du nord de l’Indre, Xavier et Agnès de Bourges, et Agnès (bis) de Tours ; Anne-Claire, nouvellement salariée de Terre de Liens s’est jointe à nous, sous la houlette bienveillante (mais ferme…) de Johana, notre animatrice. Après un tour de table d’interconnaissance, nous avons mis en commun nos humeurs du jour pour définir le sentiment général du groupe : c’est la notion de « partage » qui s’est imposée.

Notion immédiatement sollicitée avec le « World Café » proposé par Johana, travail de groupe sur trois questions : D’où vient et à quels besoins répond TDL ? Quelles sont les actions de TDL ? Comment le mouvement TDL est-il organisé ?

L’ampleur des sujets et la technique de travail mise en œuvre (chaque groupe prenant la suite du précédent pour compléter et/ou modifier les réponses proposées) ont permis de clarifier nos connaissances sur pratiquement toutes les questions que l’on se posait. Les « actions de TDL » n’ont pas posé de problème, le sujet semble bien connu des bénévoles. L’« origine de TDL et les besoins auxquels il répond » ont entraîné un débat plus approfondi mais c’est l’ « organisation du mouvement » qui a suscité le plus d’interrogations (notamment la complexité autour des trois F - Fédération, Foncière et Fondation).

Nous en avons conclu qu’il n’était pas nécessaire d’aborder l’ensemble des ces points avec le public, au risque de le noyer sous les informations. Il faut aller au plus simple et au plus adapté, selon le lieu d’intervention et les interlocuteurs présents. Pour bien intégrer cette conclusion, Johana nous a demandé de choisir UN mot et de construire autour de lui « une présentation de TDL en 30 secondes » : exercice radical pour aller à l’essentiel !

Remarque : le groupe a beaucoup apprécié le terme de « mouvement » pour définir TDL, dynamique et inclusif.

Après la convivialité du repas et pour éviter toute somnolence, nous avons été mis en situation sur trois jeux de rôle :

• Lors de la tenue d’un stand dans une biocoop, rencontre avec Christine, épargnante qui pourrait être intéressée par l’achat d’actions ; comment répondre à ses questions et la convaincre ?
• Mélanie et Nicolas, jeune couple en reconversion professionnelle qui souhaite s’établir en production maraîchère bio, ont pris rendez-vous pour un entretien. Comment échanger sur leur projet et cerner leurs demandes ?
• Julie est une cliente de La Vie Claire, très soucieuse de son alimentation. Elle semble intéressée par le stand. Comment lui présenter TDL et l’inciter à nous rejoindre ?

En jouant le jeu de ces trois différentes situations, nous avons pu analyser nos difficultés, les différentes postures à avoir, la qualité de notre écoute et de nos réponses. En tant que bénévoles, nous ne pouvons pas tout savoir ; nous prenons les contacts, nous orientons vers les bonnes compétences au sein de l’association, nous conseillons la consultation des brochures adéquates.

Johana nous présente les documents les plus utiles lors de la rencontre avec le public : le document de base : « Et si vous faisiez pousser des fermes ? », les « fiches fermes », le flyer sur les accompagnateurs de projet et celui qui concerne les collectivités locales, le flyer « objectif terre »… Elle nous a incités à aller consulter le centre de ressources en ligne sur le site internet… Documents à profusion ! Elle a ensuite conclu sur la communication prioritaire selon la période de l’année : janvier/février : les adhésions - mai/juin : les souscriptions - novembre/décembre : les dons

Riche en savoirs et en savoir-être, la journée s’est terminée avec le traditionnel tour de table des ressentis : un ou deux regrets, notamment celui de ne pas avoir assez manipulé (un puzzle par exemple…) mais surtout beaucoup de « pépites ». Une satisfaction générale qui se lit sur nos visages, lors de la photo finale !

Merci à Agnès Riffonneau pour l'écriture de cet article