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La ferme se situe sur un îlot de 17 hectares sur la commune du Puy-Sainte-Réparade, dans les Bouches-du-Rhône. Ces terres, situées sur la plaine de Durance, sont dans une zone fortement soumise au mitage, conséquence de l’étalement urbain, avec un déclin des activités agricoles. Il y a donc un double enjeu par cette acquisition : la création d’une nouvelle ferme biologique en circuits courts et la préservation de l’unité foncière et de la vocation agricole à long terme. Bruno, jeune porteur de projet agricole, trouve dans ces terres de quoi réaliser son projet : devenir paysan-boulanger.
Après de longs mois de recherche, Bruno trouve enfin les terres qui pourraient convenir à son projet agricole. Comme Terre de Liens, il considère la terre comme un bien commun et préfère investir dans son outil de production. Suite à un appel à candidature en 2019 de la SAFER pour les terres céréalières du Puy-Sainte-Réparade, Bruno sollicite alors Terre de Liens, qu’il connaît déjà. Le sérieux, la cohérence de son projet ainsi que l’enjeu fort de préservation des terres dans cette zone ont convaincu l’association de l’accompagner et de faire l’acquisition de cette ferme.
Sur ces terres, Bruno cultivera des céréales, des légumineuses et des fourrages. Une partie de la production sera transformée en farine et en pain. La ferme n’ayant pas de bâti, Bruno s’appuie sur le réseau local pour le stockage et la mouture des céréales. De même pour la transformation des farines en pain qui se fera dans d’autres lieux, notamment grâce à un partenariat avec Nicolas Elbattari, paysan-pastier sur la ferme Terre de Liens de Saint Domingue, à Pertuis.
Dans les années à venir Caroline, sa compagne, souhaite rejoindre la ferme avec un élevage caprin.
« Après 2 ans de stages et de formation pour m’installer comme paysan-boulanger, j’ai commencé la recherche de foncier : un parcours du combattant dans notre région. Grâce à Terre de Liens, j’accède à un formidable outil de travail et je suis fier de compter parmi leurs paysans. J’ai remis les terres en culture fin 2019 et commencé la conversion bio. J’envisage de planter des haies et de remettre en état le système d’irrigation existant. Actuellement, je fais du pain deux fois par semaine au fournil partagé de Cucuron, que je vends en circuit court. »
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Préserver les terres agricoles, faciliter l’accès des paysans à la terre et développer l’agriculture biologique et paysanne, voilà les engagements qui mobilisent Terre de Liens.
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