Aude est bénévole à l’association Terre de Liens Midi-Pyrénées depuis 2 ans. Elle fait partie du groupe « biodiversité ».
Son activité préférée, les états des lieux sur les fermes.
Une tâche concrète, qui lui permet de rencontrer paysannes et paysans, à un rythme qui convient à son métier et à sa vie familiale.
La période du Covid 19 est encore dans les esprits. Beaucoup ont eu le projet de changer de vie, de trouver du sens dans le travail, de mettre les mains dans la terre.
Certains ont quitté la ville, pour travailler à distance, d’autres ont implanté des serres et commencé à produire, et vendre des légumes.
Aude, accompagnatrice-interprète dans le tourisme industriel, installée à Toulouse, y a songé. Elle se souvient encore du merveilleux jardin de son grand-père... Pas évident cependant de se reconvertir, de déraciner une famille, dont deux grands enfants qui ont leurs relations et leurs réseaux, même si on est inquiets pour la souveraineté alimentaire et l’accaparement des terres... Elle n'a pas non plus la connaissance du milieu agricole, mais une admiration sincère pour les paysans qui nous nourrissent. Et une agilité certaine pour les recherches sur internet. Permaculture, maraîchage bio, les références ne manquent pas.
C'est en recherchant des éléments sur ce sujets qu'elle découvre Terre de Liens.
On peut faire quelque chose pour soutenir les paysans !
Bénévole
Un engagement marqué dans les enjeux de biodiversité
Elle devient adhérente de l’association Terre de Liens MidiPy, puis bénévole dans le groupe Biodiv'Paysanne, du nom du programme européen mené par Gaëlle Vivès salariée de l’asso.
A la ferme de La Volontarié à Combret (12), 70 ha, ce sera son sixième état des lieux, organisé par Alexandre le salarié qui suit les fermes du Lot et de l’Aveyron. Avec d’autres bénévoles dont un groupe qui a fait le voyage de Toulouse, par 30° à l’ombre au bord du Rance, elle note sur un tableau qui fera une dizaine de pages les haies, les arbres isolés, les bosquets, les murets....
Il faut pouvoir repérer pour l’avenir la localisation, les dimensions, l’état, parfois les dégâts du dernier gros orage. Entre Plant’Net et les souvenirs de cours de botanique, on découvre des arbres ou des plantes inconnus une végétation qui varie selon le sol et l’exposition, une manière différente d’empliler les dalles calcaires...
Et on va partager un repas tiré du sac avec le couple de nouveaux fermiers qui est en train de faire connaissance avec les aléas du logement, les clôtures pour guider leurs brebis, les réactions en tournée des acheteurs au goût « tradi » des pérails et de la tome fromagère. Et même croiser le couple des premiers fermiers de Terre de Liens lors de l’acquisition en 2005.
On est loin des visiteurs d’Airbus ou des grands sites d’Occitanie et de France qu’elle côtoie régulièrement.
Dans mon métier il m’arrive de m’absenter plusieurs semaines, et quand je suis là le soir, je m’occupe de ma famille. Dans le groupe biodiversité on a des rendez-vous en visio qu’on fixe ensemble, et des dates pour des tâches pratiques sur la journée. C’est aussi l’occasion d’échanger avec les paysan.nes, d’autres bénévoles plus ou moins expérimentés, et les salarié.es
...D’apprendre plein de choses, et d’aider Terre de Liens dans ses tâches complexes pour « faire pousser des fermes ! »
