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Terre de Liens Nouvelle-Aquitaine

Une fédération de 3 associations

Publié le 19 décembre 2022 , mis à jour le 23 février 2023

La fédération Terre de Liens Nouvelle-Aquitaine, une structuration originale pour participer à la transition agro-écologique dans la plus grande région de France.

Carte TDLNA

La Fédération Terre de Liens Nouvelle Aquitaine a pour objet de regrouper les associations territoriales Terre de Liens Aquitaine, Terre de Liens Limousin et Terre de Liens Poitou-Charentes en fédération au sein de la région Nouvelle Aquitaine. Elle facilite l’échange de pratiques, d’information et d’expérience entre ces trois associations, notamment à travers l’animation de commissions thématiques. Elle est l’interlocutrice des partenaires de niveau régional, tant financiers que techniques. Enfin, elle est la structure employeuse de toute l’équipe associative œuvrant sur le territoire de la Nouvelle-Aquitaine, actuellement au nombre de huit personnes ainsi qu'un volontaire en service civique.

Terre de Liens Nouvelle Aquitaine en chiffres

Plus de 3000 citoyen·nes qui nous soutiennent

1091 adhérent·es dont 200 bénévoles actifs, 1840 actionnaires, 713 donateurs

37 fermes acquises, 81 fermières et fermiers installés, 1232 hectares préservés

Près de 280 accueils de candidats, cédants ou propriétaires de foncier agricole

Présence dans près de 170 événements dans tous les départements de la région

Le contexte d'intervention régional

Plus des trois quarts des dirigeants d’exploitations de Nouvelle-Aquitaine ont 55 ans et plus. Chez les plus de 60 ans, plus d’un tiers ne savent pas ce que deviendra l’exploitation. Une formidable opportunité d’installation pour les jeunes qui souhaitent se lancer dans l’agriculture ? Pas si sûr… Chaque jour depuis dix ans, il disparaît cinq fermes et quatre équivalents temps plein agricoles en Nouvelle Aquitaine. Le nombre de fermes est passé de 255 500 en 1970 à 83 100 en 2010 et à 64 100 en 2020, soit une baisse de 23 % en 10 ans. Toutefois la surface agricole utilisée (SAU) totale s'élève à 3,9 millions d’hectares, stable par rapport à 2010. Cette tendance met en lumière la difficile reprise des exploitations par de nouveaux actifs lors d’un départ à la retraite. Souvent une ferme qui se libère va venir s’ajouter à la ferme voisine, créant un phénomène d’agrandissement. De fait, la superficie moyenne d’une ferme néo aquitaine est passée de 47 ha en 2010 à 60 ha en 2020 et a plus que triplé depuis les années 1970. Les aides européennes liées aux surfaces déclarées, le besoin de produire des gros volumes pour compenser des prix de vente faibles aux grandes surfaces ou à l’industrie agro-alimentaire poussent les chefs d’exploitations à agrandir leurs fermes. Ainsi les jeunes candidats à l’installation se retrouvent en concurrence directe sur les terres qui se libèrent avec ceux déjà installés.

Mais les jeunes pousses sont là !

Les profils des nouveaux agriculteurs changent… Aujourd’hui en France 60% des gens qui s’installent en agriculture sont classés Non Issus du Monde Agricole (NIMA). Ces nouveaux profils, qui n’héritent pas d’une ferme familiale et des choix précédents, peuvent plus facilement décider d’aller vers d’autres modèles : des unités plus petites, dont ils compensent la moindre emprise foncière par une recherche de valeur ajoutée par l’agriculture biologique, la transformation, la vente directe etc.

Ainsi en Nouvelle Aquitaine, l’agriculture biologique et les circuits courts se développent : en 2020, 11 % des exploitations sont en agriculture biologique (3% en 2010), et 22% en circuits courts (17% en 2010).

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