C’est un chiffre qui fait froid dans le dos et qui dit tant de la réalité de notre agriculture et de ce qu’elle pourrait devenir à court terme : chaque semaine en France, 200 fermes disparaissent. Depuis 20 ans, face à cette réalité, Terre de Liens agit pour acheter des fermes menacées de disparition et permettre à une nouvelle génération d'agriculteurs·trices d’éclore, grâce à l'épargne de milliers de citoyen·nes.
Aujourd’hui, à l’heure où l'agriculture vit un tournant, Terre de Liens lance un appel pour démultiplier son impact. “A toutes celles et ceux dont l’épargne le permet, faites pousser des fermes avec nous !”
Nous vous présentons ci-dessous, deux fermes qui ont besoin de nouveaux actionnaires pour pousser.
La ferme de Barband (Bourgogne Franche-Comté)
A quelques kilomètres de Besançon, dans la périphérie de l’agglomération, la pression sur les terres est forte. Dans cette zone périurbaine, Antoine, fermier, a développé un système de production diversifié en agriculture biologique : céréales, légumes de plein champ, troupeau d’ovin viande de race Bizet et des porcs en plein air. Pour préserver ses terres et les sécuriser sur le très long terme face à la pression urbaine, Terre de Liens achète les terres qu’Antoine n’aurait pas pu acheter seul.
Terres de Laval (Provence-Alpes-Côte-d’Azur)
Dans une zone agricole fertile et dynamique très touchée par le mitage, l’enfrichement, et la spéculation foncière ; Tristan (35 ans), et Michel (61 ans), ont décidé de s’unir et de faire appel à Terre de Liens pour mener à bien leurs projets agricoles respectifs et remembrer des terres qu’ils cultivent. Cette acquisition permet de préserver les terres de l'agrandissement excessif d'un grand château viticole voisin, en conventionnel qui possède déjà d'importantes surfaces. En ayant accès à davantage de terres, Tristan va pouvoir laisser son activité d’artisan menuisier et vivre de l'agriculture. Quant à Michel, bientôt à la retraite, il pourra transmettre à son fils et sa compagne une ferme au parcellaire optimisé.
Devenir “actionnaire” de Terre de Liens, comment ça marche ?
Chaque action souscrite, c’est le début d’une ferme sauvegardée ! A partir d’une action d’une valeur de 105 €, tout le monde peut devenir actionnaire solidaire. Une souscription peut être dédiée à une ferme, à une région ou non dédiée (l’actionnaire fait confiance à Terre de Liens pour attribuer la souscription aux projets prioritaires). Terre de Liens ne distribue pas de dividendes ! En revanche, la valeur de l’action est réévaluée régulièrement en fonction de l’évaluation de la valeur du patrimoine, c’est-à-dire des fermes.
Le sens de Terre de Liens, c’est de répondre à la question ‘à qui appartient la terre’. Pour moi, elle ne devrait pas être vendue ou transformée en béton, elle devrait être à tout le monde.
Actionnaire Terre de Liens
L’idée avec mon épargne à Terre de Liens ce n’est pas qu’elle soit rentable, même s’il y a une revalorisation de l’action, c’est plutôt de ne pas perdre d’argent. Ceci étant dit, je n’ai pas accès à la réduction fiscale car je vis en Allemagne, mais elle est très intéressante !
Actionnaire Terre de Liens
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