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Actualités
Publié le 4 juillet 2024 , mis à jour le 4 juillet 2024
On pourrait penser que défendre une agriculture et une alimentation locales se rapproche de l’idée d’une “préférence nationale alimentaire”, ce serait un raccourci trompeur.
A Terre de Liens nous sommes des partisan·nes d’une relocalisation de l’agriculture et de l’alimentation. Cependant, pour être vertueuse, elle ne peut se faire n’importe comment, et demande de porter une attention particulière aux conditions sociales et écologiques de sa mise en œuvre. Ce qui est certain, c'est que, pour réussir une telle relocalisation, il n’est absolument pas nécessaire de discriminer qui que ce soit sur sa nationalité ou son origine !
Dans son programme pour les législatives, le RN propose quatre mesures, une ambition bien mince face à l'ampleur des attentes des agriculteur·trices et des citoyen·nes.
Il s'agit des "mesures miroirs" portées depuis des années par la Fondation pour la Nature et l'Homme et reprises par Gabriel Attal cet hiver. Ce n’est donc pas une spécificité du Rassemblement National et le Nouveau Front Populaire propose aussi dans son programme d'"Interdire l’importation de toute production agricole ne respectant pas nos normes sociales et environnementales".
Le RN s'est abstenu de voter une proposition d'EELV "visant à garantir un revenu digne aux agriculteurs et à accompagner la transition agricole" à l'Assemblée nationale, en avril dernier.
Cela ne changera rien si les consommateur·trices n’arrivent pas à se payer l'alimentation de leur choix (aujourd’hui, un tiers saute un repas de temps en temps pour des raisons économiques et 10% vont à l'aide alimentaire).
Français oui, mais si ces produits sont industriels et conventionnels cela revient à empoisonner nos sols, notre eau, notre air et nos enfants.
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