La restructuration des grandes fermes est un pilier essentiel pour répondre aux enjeux du renouvellement des générations et de la transition de nos modèles agricoles. Pour répondre à ce défi, 1% pour la planète apporte son soutien à Terre de Liens avec une campagne de collecte dédiée que le collectif de mécènes abondera.
Le 16 octobre prochain, Terre de Liens aura l’occasion de faire partie des 40 associations retenues pour présenter aux mécènes de 1% pour la Planète l'un de ses projets phares, à l'occasion de l’événement « Les rencontres pour la Planète ».
Cette année,Terre de Liens souhaite renforcer ses actions en faveur de la transformation et diversification des grandes fermes. Pour soutenir ce projet, une campagne de collecte est d’ores et déjà ouverte, jusqu’au 16 octobre : les fonds collectés dans ce cadre seront abondés par 1% pour la Planète.
Pourquoi la restructuration des grandes fermes est une priorité ?
D'ici 2025, 25% des agriculteur·trices partiront à la retraite. Cinq millions d'hectares vont donc changer de main, pourtant les porteurs et porteuses de projets peinent à trouver des fermes à reprendre. Ultra spécialisées, surdimensionnées et chères, elles sont inaccessibles (en France, la taille des fermes a plus que doublé en 30 ans, passant de 27 ha en 1988 à 69 ha en 2020) et ne favorisent pas l'installation de projets agroécologiques (en général dimensionnés pour de petites surfaces).
Ce phénomène oriente plutôt notre modèle agricole vers des modes de production néfastes pour l’environnement, peu résilients face aux enjeux actuels d’effondrement de la biodiversité et de réchauffement climatique, et risqués en termes d’accessibilité et de démocratie alimentaire.
Pour répondre à l'urgence de l'installation de nouveaux paysan·nes et de la transition agricole, la transformation de ces exploitations vers des projets en collectif aux pratiques agroécologiques est l'une des solutions clés.
N’hésitez pas à partager dans votre entourage. Merci pour votre soutien !
Pour en savoir plus sur le sujet, lire notre rapport "Le portage foncier agricole : levier pour une agriculture en transition ?" (pages 31 à 35).
